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Aujourd’hui, lors d’une conférence de presse à Halifax, des éducateurs de la petite enfance qui travaillent dans des garderies ont lancé une campagne qui réclame au gouvernement libéral de la Nouvelle-Écosse de faire une priorité de la « sécurité économique » pour tous les éducateurs de la petite enfance.

Les membres du SCFP 4745 et du SCFP 3688, qui représentent le personnel de sept garderies à but non lucratif à Halifax et à Bridgewater, sollicitent l’appui de la population.

Les parents, les proches et les autres personnes inquiètes peuvent visiter le site Web de la campagne securiteeconomique.ca pour envoyer un message à leur député provincial et au ministre Zach Churchill leur demandant de prévoir des fonds suffisants pour assurer une rémunération égale à tous les éducateurs de la petite enfance.

À l’heure actuelle, les éducateurs de la petite enfance qui travaillent dans les garderies néo-écossaises n’ont pas droit au même salaire, au même régime de retraite ou aux mêmes avantages sociaux que ceux du système scolaire public, même s’ils font le même travail et possèdent les mêmes qualifications. En 2017, le provincial a mis en œuvre un programme de pré primaire pour les enfants de quatre ans. Les parents d’enfants de moins de quatre ans continuent de chercher des garderies en dehors de ce programme.

La Nouvelle-Écosse ne dispose pas d’un nombre suffisant d’éducateurs qualifiés pour répondre aux besoins de toutes les familles à la recherche d’un apprentissage et de soins de qualité dans un environnement sécuritaire. « Nous avons besoin d’un financement adéquat pour stabiliser le secteur de la garde d’enfants », explique Margot Nickerson, présidente du SCFP 4745. « Le coût de l’égalisation de la rémunération des éducateurs de la petite enfance est accessible, grâce au financement reçu du gouvernement fédéral pour relancer l’économie, à l’entente bilatérale en cours de négociation et au financement du provincial. »

« Les éducateurs de la petite enfance qui travaillent dans les garderies sont un élément important du système de garde d’enfants en Nouvelle-Écosse », ajoute Jennifer Chase, présidente du SCFP 3688. « Nous devrions avoir accès au même régime de retraite provincial et aux mêmes assurances collectives que les autres travailleurs de la fonction publique. »

« Presque tous les éducateurs des garderies à but non lucratif sont des femmes qui gagnent un salaire de misère », estime Nan McFadgen, présidente du SCFP-Nouvelle-Écosse. « Pourtant, elles étaient là pour nous tous tout au long de la pandémie, aidant à redémarrer l’économie néo-écossaise et permettant aux entreprises et aux fournisseurs de services publics de fonctionner. »

« C’est le gouvernement qui réglemente le secteur de l’éducation de la petite enfance, ajoute-t-elle. En fin de compte, la décision de corriger les disparités salariales revient au premier ministre et au ministre. »

Le Conseil consultatif sur la condition de la femme de la Nouvelle-Écosse (Nova Scotia Advisory Council on the Status of Women, mis sur pied par le provincial par voie législative) déclare que « le renforcement de la sécurité économique des femmes » est une priorité. « Ces éducatrices de la petite enfance sont des professionnelles hautement qualifiées qui méritent mieux de la part du gouvernement libéral, souligne Mme McFadgen. Assurons-nous qu’elles bénéficient de la sécurité économique tout de suite et à leur retraite. »

Apprenez-en davantage sur la campagne et téléchargez son affiche au securiteeconomique.ca.